Bibliographie

Correspondance et ouvrages de Juliette Drouet

  • Correspondance de Juliette Drouet et Victor Hugo, dans Hugo (Victor), Œuvres complètes, édition chronologique publiée sous la direction de Jean Massin, Paris, Le Club français du livre, 1967-1970. Référencé « Massin » dans notre édition.
  • Lettres inédites de Juliette Drouet à Victor Hugo, éditées par Marva A. Barnett et Gérard Pouchain, Publications des Universités de Rouen et du Havre, 2012. Référencé « Barnett et Pouchain » dans notre édition.
  • Drouet (Juliette), « Je ne veux qu’une chose, être aimée », Cinquante lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo, présentation et commentaires de Simonne et Jacques Charpentreau, La Maison de Poésie, 1997.
  • Drouet (Juliette), Lettres à Victor Hugo, texte établi et annoté par Evelyn Blewer, nouvelle édition revue et augmentée, préface de Jean Gaudon, Fayard, 2001. Référencé « Blewer » dans notre édition.
  • Drouet (Juliette), Lettres familiales, texte établi et présenté par Gérard Pouchain, Éditions Charles Corlet, 2001.
  • Drouet (Juliette), Mille et une lettres d’amour à Victor Hugo, choix, préface et notes par Paul Souchon, Gallimard, 1951 / collection « L’imaginaire », Gallimard, 2002. Référencé « Souchon » dans notre édition.
  • Drouet (Juliette), Souvenirs (1843-1854), texte établi, présenté et annoté par Gérard Pouchain, Paris, Éditions des Femmes-Antoinette Fouque, 2006.
  • Guimbaud (Louis), Victor Hugo et Juliette Drouet, d’après les lettres inédites de Juliette Drouet à Victor Hugo et avec un choix de lettres, Paris, Auguste Blaizot, 1914. Référencé « Guimbaud » dans notre édition.
  • Hugo (Victor) / Drouet (Juliette), Cinquante ans de lettres d’amour (1833-1883). Lettres de l’anniversaire, Ouest-France, 2005. Référencé « Pouchain » dans notre édition.
  • Hugo (Victor), Lettres à Juliette Drouet, texte établi et présenté par Jean Gaudon, nouvelle édition revue et augmentée, Fayard, 2001.
  • Pradier (James), Correspondance, édition de Douglas Siler, Droz, t. I (1984), t. II (1984), t. III (1988). Référencé « Siler » dans notre édition.

Biographies de Juliette Drouet et de Victor Hugo

  • Hovasse (Jean-Marc), Victor Hugo, tome I. Avant l’exil, 1802-1851, Fayard, 2001, Victor Hugo, Tome II. Pendant l’exil I, 1851-1864, Fayard, 2008.
  • Laster (Arnaud), Pleins feux sur Victor Hugo, Comédie-Française, 1981.
  • Naugrette (Florence), Juliette Drouet. Compagne du siècle,Paris, Flammarion, 2022.
  • Pouchain (Gérard) et Sabourin (Robert), Juliette Drouet ou « la dépaysée », Fayard, 1992.
  • Rosa (Annette), Victor Hugo, l’éclat d’un siècle, Messidor / La Farandole, 1985. Accessible sur le site du groupe Hugo.

Éditions de référence

  • Hugo (Victor), Œuvres complètes, édition chronologique publiée sous la direction de Jean Massin, Paris, Le Club français du livre, 1967-1970. Cette édition comprend aussi les Carnets et agendas de Victor Hugo, la chronologie de la vie de Hugo, et une partie de sa correspondance.
  • Hugo (Victor), Œuvres complètes, édition dirigée par Jacques Seebacher et Guy Rosa, Paris, Robert Laffont, 1985, 2002.

Études et documents

  • Juliette Drouet - Mon âme à ton cœur s’est donnée - Victor Hugo, catalogue de l’exposition, Maison de Victor Hugo, 1er décembre 2006 - 4 mars 2007, Paris-Musées, 2006. Articles de Danielle Molinari, « Le miroir du soleil » ; Gérard Pouchain, « Je t’aime, c’est par là seulement que je veux aller à la postérité » ; Jean-Marc Hovasse, « Les poèmes à Juliette ou les contemplations d’Olympio » ; Arnaud Laster, « Quand les personnages du théâtre de Victor Hugo parlent comme Juliette Drouet » ; Danièle Gasiglia-Laster, « Une lectrice attentive et passionnée de Victor Hugo » ; Jean-Marc Hovasse, « Le plaisir d’être en voyage ou les voyages vus par Juliette » ; Gabrielle Houbre, « Toi, la femme de ton siècle ».
  • Barbier (Jean-Pierre), Juliette Drouet. Sa vie. Son œuvre, par des documents inédits, Paris, Bernard Grasset, 1913.
  • Barnett (Marva A.), Victor Hugo on things that matter, New Haven and London, Yale Press University, 2010.
  • Barthou (Louis), Les Amours d’un poète, Paris, Louis Conard, 1919.
  • Duthion (Bénédicte), Kieffer (Anne), Naugrette (Florence) et Stranart (Jeanne), « L’édition complète de la correspondance de Juliette Drouet à Hugo », communication faite au Groupe Hugo le 21 mai 2011.
  • Naugrette (Florence), « Les Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo à l’époque de la publication des Misérables (septembre 1861-juillet 1862) », communication faite au Groupe Hugo le 8 janvier 2008.
  • Pouchain (Gérard), Hommage à Victor Hugo, Les « 2 décembre » de Juliette Drouet : un rituelde l’histoire et de l’amour, Actes du colloque international de l’Université de Sofia, 2 et 3 décembre 1995.
  • Pouchain (Gérard), Juliette, un portrait, Connaissance des Arts, numéro hors-série (H.S. 178), 2002.
  • Souchon (Paul), Juliette Drouet, inspiratrice de Victor Hugo, Paris, Jules Tallandier, 1942.
  • Souchon (Paul), La servitude amoureuse de Juliette Drouet à Victor Hugo, Paris, Albin Michel, 1942.
  • Wack (Henry Wellington), The romance of Victor Hugo and Juliette Drouet,New York and London, G. P. Putnam’s Sons, 1905.

Théâtrographie

  • Anthéa Sogno, Victor Hugo mon amour ou « Aimer c’est plus que vivre », 2007-2012

Spectacle de la Compagnie Anthea Sogno, à partir d’un choix de lettres de Juliette Drouet et de divers écrits de Victor Hugo, créé en 2007 pour le Festival d’Avignon au Théâtre des Amants, repris plusieurs années consécutives au Festival d’Avignon (notamment à la Condition des Soies), et en tournée. Présenté à la Comédie Bastille en 2012 dans le cadre des commémorations nationales pour le cent-cinquentenaire des Misérables. Mise en scène de Jacques Décombe. Avec Anthéa Sogno (Juliette Drouet), Sacha Petronijevic ou Christophe de Mareuil (Victor Hugo).
On suit la relation entre Juliette Drouet et Victor Hugo de leur rencontre à la mort, en passant par les temps forts de leur vie amoureuse, littéraire et politique. L’accent est mis sur les premières années de la relation.

Extrait de la Note d’intention d’Anthea Sogno :
« Le premier tour de force a été de choisir parmi leurs nombreux écrits, tous plus beaux les uns que les autres, de quoi recréer de véritables dialogues. Comme pour chacune des adaptations que j’ai faite auparavant, la même exigence m’a saisie, je voulais que tout soit authentique, que tout ait été dit, susurré ou hurlé. Ainsi, l’enfilade de scènes qui racontent leur vie, à été construite ainsi : une phrase écrite par Juliette répond parfaitement à une question extraite d’une des lettres de Victor et ainsi de suite. Puis, quelques extraits de pièces, de leurs journaux intimes, ou de la presse, tout devait être historique.
Nous avons fait tout cela pour faire du théâtre, disais-je plus haut. En jouant la pièce, nous nous sommes aperçus que nous étions au-delà, car nous n’interprétons pas des personnages de théâtre, nous incarnons des personnes qui ont vécu, et nous ne disons pas des dialogues inventés par un dramaturge, les mots que nous nous disons sont les leurs. »

  • Danièle Gasiglia-Laster, Moi, j’avais son amour / Juliette Drouet et Victor Hugo, 2008-2009

Pièce de Danièle Gasiglia-Laster, mise en scène de Vincent Auvet, avec Laurence Colussi (Marianne, Juliette), Michel Miramont (Julien, Victor). Décor de Cécile Ramiéri.
Pièce créée le 1er février 2008 au Centre socioculturel Madeleine Rebérioux de Créteil ; reprise les 2, 3, 11, 15, 17, 19, 20, 22, 24, 29 février 2008 au Théâtre Darius Milhaud à Paris ; et, dans une traduction italienne de l’Alliance française d’Avellino, mise en scène par Tiziana Masucci, avec Fiorella Zullo (Marianne, Juliette), Roberto Tucci (Julien, Victor) le 13 mars 2009 à l’Auditorium du Centre social Samantha della Porta, à Avellino, pour trois représentations.

Présentation de la pièce par Danièle Gasiglia-Laster :
« Deux comédiens se retrouvent pour répéter les rôles de Juliette Drouet et de Victor Hugo. Les deux acteurs s’affrontent et se disputent pour se cacher mutuellement l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Ils se défendent aussi de toute identification à leurs personnages, alors qu’ils en adoptent par moments les points de vue. Ils ne se doutent pas que Juliette et Victor leur réservent une surprise…
Cette pièce propose un regard original sur les liens qui unirent Victor Hugo et Juliette Drouet pendant cinquante ans : en allant au-delà des idées reçues qui font de Victor Hugo un homme à femmes, sans scrupules, et de Juliette une pauvre victime résignée. L’œuvre mêle scènes intimes, déboires professionnels de l’actrice que fut Juliette, et scènes politiques. Elle ne s’inspire pas seulement de la Correspondance des deux amants mais utilise aussi d’autres documents, notamment les récits par Juliette et Victor du coup d’État de Louis Bonaparte et des jours terrifiants qui ont suivi.
Julien et Marianne s’aiment comme se sont aimés ceux dont ils interprètent les rôles mais d’une autre façon : les rapports entre hommes et femmes ne sont plus les mêmes. Pourtant, leur rencontre avec ces deux amants célèbres les changera à jamais. La pièce remet donc en question la frontière bien fragile entre prise de distance et identification, l’acteur ne pouvant tout à fait échapper à l’une ni à l’autre. Les interruptions du dialogue du XIXe siècle, instaurent une rupture de ton qui permet un certain recul, empêchent la pièce de tomber dans un pathos trop appuyé – par exemple au moment de la mort de Léopoldine –, ou de tourner au vaudeville – quand Juliette reçoit les lettres de Léonie et que son amant la surprend avec ces lettres. Convié à une mise en abyme aussi savoureuse qu’ingénieuse – théâtre dans le théâtre, double histoire d’amour – le spectateur est tour à tour amusé par la verve de Juliette et par le franc-parler de Marianne, ému par ces deux histoires d’amour, troublantes et attendrissantes chacune à leur manière.
En prenant comme fil dramatique les scènes clés qui ont jalonné la liaison de Victor Hugo avec Juliette Drouet avant la grande période de l’exil et au tout début de cet exil, la pièce nous rend très proches d’eux mais suggère aussi ce qui nous en sépare. »

  • Jean-Marie Villégier « L’Illustre Théâtre », Victor et Juliette – décembre 1851, 2002-2003

Spectacle de la Compagnie Jean-Marie Villégier « L’Illustre Théâtre », à partir d’un choix de lettres de Juliette Drouet et d’extraits de Choses vues, avec la collaboration de Catherine Delattres. Coproduction Théâtre d’Angoulême, Scène Nationale Région Haute Normandie, Théâtre en région. Avec Geneviève Esmenard (Juliette Drouet) et Didier Niverd (Victor Hugo). Décors et régie de Jean-Baptiste Reverdiau. Costumes de Patrice Cauchetier. Lumières de Laurent Rodriguez.
Création du 17 au 19 octobre 2002 au Théâtre d’Angoulême, puis en tournée du 18 janvier au 19 novembre 2003 à Cany-Barville, Grand Couronne, Louviers, Fécamp, Amfreville-la-Mivoie, Neufchâtel-en-Bray, Harfleur, Mont-Saint-Aignan, Lillebonne, Marennes, Echillais.

Texte de Jean-Marie Villégier, septembre 2002 :
« Lui : tout juste la trentaine. Elle, de quatre ans sa cadette. Poète, romancier, dramaturge, il n’a encore mis de bonnet rouge qu’au vieux dictionnaire. Sa jeune et bruyante gloire en irrite plus d’un. Comédienne, son talent est fragile, ses succès incertains ; demi-mondaine,elle est belle, fraîche, éblouissante. De ses amours tumultueuses les échotiers font leur beurre. On répète Lucrèce Borgia. Elle est distribuée dans un petit rôle. Victor et Juliette se rencontrent. Ils s’aiment. Leur première nuit : 16–17 février 1833.
Il l’aide à éponger ses dettes. Il la loge, à deux pas de chez lui, dans un petit appartement où elle attend ses visites. Elle ne sort plus guère. Elle bazarde ses robes, ses bijoux. Elle lui écrit lettre sur lettre, plusieurs dans la journée souvent. Elle se fait à l’idée de renoncer au théâtre. Elle lui est fidèle, obstinément, absolument. Elle est jalouse, non sans raison. En juin 51, dix-huit ans après le coup de foudre, elle se découvre une rivale avec qui son Victor, depuis 44, file le parfait amour. Elle veut fuir, disparaître. Il la retient, se dit prêt à lui sacrifier Léonie.
Depuis la proclamation de la République, en 48, il est député. Ses votes, ses discours l’opposent toujours davantage aux conservateurs, parmi lesquels il a d’abord siégé. Il se prononce contre la peine de mort, la déportation, le pouvoir clérical. Il réclame le rétablissement de la liberté de la presse, du suffrage universel. Il se fait l’avocat de la misère. Il est maintenant le grand orateur de la gauche, très minoritaire à l’Assemblée. Ses deux fils, qui l’épaulent dans son combat, sont incarcérés pour délit d’opinion.
Louis Napoléon Bonaparte est président de la République. L’une après l’autre, il rogne les libertés fondamentales. Son mandat s’achèvera en 1852. La Constitution interdit au Président de se succéder à lui-même. Mais il s’accroche à l’Élysée et se fait acclamer aux cris de “Vive l’Empereur !”. Le coup d’état est proche. »
Victor Hugo a relaté ces terribles journées de décembre 1851. Pour composer son Histoire d’un crime, il a sollicité le témoignage de Juliette : une trentaine de pages, au plus près du vécu. Notre spectacle croise les récits des deux amants et les accompagne dans cette épreuve décisive, jusqu’à l’exil. »

Ouvrages critiques sur l’épistolaire

Ouvrages

  • Diaz, Brigitte, L’Épistolaire ou la pensée nomade, Paris, PUF, 2002.
  • Haroche-Bouzinac, Geneviève, L’Épistolaire, Paris, Hachette, « Contours littéraires », 1995.
  • Simonet-Tenant, Françoise, Journal personnel et correspondance (1785-1939) ou les affinités électives, Louvain-la-Neuve, Academia Bruylant, coll. « Au cœur des textes », 2009.

Ouvrages collectifs et revues

  • De vous à moi - le destinataire dans les écrits intimes, textes réunis et présentés par Sylvie Crinquand, Éditions universitaires de Dijon, coll. « Kaléidoscopes », 2001.
  • L’Épistolaire, un genre féminin, sous la direction de Christine Planté, Paris, Champion, 1998.
  • La Correspondance. Les Usages de la lettre au XIXe siècle, sous la direction de Roger Chartier, Paris, Fayard, 1991.
  • Les Écritures de l’intime, la correspondance et le journal, Actes du colloque de Brest d’octobre 1997, textes rassemblés et présentés par Pierre-Jean Dufief, Champion, 2000.
  • Pour une histoire de l’intime et de ses variations, Itinéraires, sous la direction d’Anne Coudreuse et de Françoise Simonet-Tenant, Paris, L’Harmattan, 2009.

Articles

  • Chotard, Loïc, « Les correspondances au XIXe siècle », Histoire de la France littéraire, Modernités XIXe-XXe siècle, sous la direction de Patrick Berthier et Michel Jarrety, PUF, 2006.
  • Reid, Martine, « Écriture intime et destinataire », L’Épistolarité à travers les siècles, textes réunis par Mireille Bossis et Charles A. Porter, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 1990.

Sitographie

Préfiguré par la collaboration de tous les hugoliens à l'« édition Massin », esquissé en 1969 à la Sorbonne par Pierre Albouy, le Groupe Hugo a été créé en 1975 à l'Université Paris 7 par Jacques Seebacher épaulé par Annie Ubersfeld, puis animé, de 1990 à 2006, par Guy Rosa et dirigé de 2006 à 2024 par Claude Millet. C'est en son sein qu'ont été préparés plusieurs des travaux et des manifestations du Centenaire de 1985 puis du Bicentenaire de 2002, en particulier l'édition des Œuvres dans la collection « Bouquins ». Il est maintenant conduit par Florence Naugrette et Jean-Marc Hovasse.

La Société des Amis de Victor Hugo est une association régie par la loi de 1901, fondée le 6 janvier 2000. Son but est de contribuer au rayonnement de la pensée et de l’œuvre de Victor Hugo.

Créé en janvier 1982, le Centre d’études des correspondances et journaux intimes était à l’origine une unité du CNRS qui regroupait les centres de Brest, siège de l’unité, Clermont-Ferrand, Paris IV et Lyon III. Les recherches sur de nombreuses grandes correspondances ont été menées dans le cadre de l'unité ou en collaboration avec elle : Chateaubriand, Lamennais, Ernest Renan, Michelet, Quinet, Victor Hugo, Romain Rolland… L'analyse et l'édition critique de journaux intimes se sont ajoutées à celles des correspondances. Depuis quelques années, le renouvellement du laboratoire et les nouveaux partenariats ont permis d'ouvrir fructueusement l'arc chronologique de l'objet principal d'étude, qui s'étend désormais du XVIIe au XXIe siècles et inclut aussi l'antiquité romaine et les correspondances en latin à travers les siècles. La notion d'écriture de l'intime s'est également élargie.

L’Institut des textes et manuscrits modernes (ITEM) est une unité de recherche du Centre National de la Recherche Scientifique et de l’École normale supérieure (UMR 8132 CNRS / ENS), en partenariat avec l’Université de Poitiers, qui se consacre à l’étude de la genèse des œuvres de l’esprit, en littérature, linguistique, philosophie, art et sciences, à partir des traces empiriques laissées au cours du processus créateur.